Dans quelques jours sortira le nouveau «
Monsterland » chez Yil édition.
Le 7 mai, Joblin aura la joie de le dédicacer à
Dun-sur-Auron puisque l’une des histoires « Les bijoux du Diable » se
déroule dans sa ville natale.
Dans cette nouvelle, il a imaginé une extension à certains
faits relatés par Alexandre Dumas dans un roman méconnu : « La main
droite du sire de Giac ».
En se basant sur des faits historiques, ce cher Alexandre y
raconte comment le triste sire de Giac, un temps argentier de Charles VII,
garda pour lui l’argent destiné aux chevaliers bretons du connétable Arthur de
Richemond alors bien occupés à batailler contre l’anglois et comment, par
manque de moyens, ils subirent de lourdes pertes.
Furieux, le connétable pourchassa Giac, le captura et n’eût
aucun mal à convaincre le roi que son argentier particulièrement cupide et
violent, avait vendu son âme et sa main droite au Diable.
C’est ainsi que le maudit se retrouva incarcéré à
Dun-le-Roy.
Avant d’être exécuté il demanda au bourreau de lui trancher
la main diabolique avant de la jeter dans les eaux vertes de l’Auron. Ainsi
fut-il…
Tout ce qui précède est parfaitement historique !
Dans « Les bijoux du Diable », cette main
revient !…
« La chevauchée de Giac » a inspiré à Olivier Le Discot une très belle illustration.
Tout au long des pages, Olivier nous livre comme dans le
premier tome, ses étonnantes « fausses vraies photos ». Joblin s’est également fendu de quelques illustrations
comme « la Malle-Poste », ainsi que d’une série de vrais faux
documents photographiques et autres culs-de-lampes…
Une fois de plus, le livre se présente tout en trompe-l’œil.
Une fois de plus, nous replongeons dans un univers proche de
celui d’Edgar Poe, de Maupassant et même de Tim Burton.
Lou Saintagne en est
l’interprète et Malto le compositeur. Il y a même une revisite d’une chanson
que Joblin avait écrite sur une musique de Lulu Borgia « Les
glace-murailles ».
Nous vous dirons quoi dans un avenir relativement proche.
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En arrière-plan, on reconnaît une tour du vieux châtelet de Dun-sur-Auron. |
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Sur la pleine lune se découpe la silhouette médiévale du beffroi de Dun-sur-Auron. |
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Des photos, des gravures, des peintures, des coupures de journaux viennent étayer le propos. Un abbé et garçon de café apportent des témoignages saisissants. |
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Tagada ! Maître Le Discot (alias Oliverio El Toxid) signe là une bien belle illustration ! |
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